Cinq morts ont été recensés depuis la réapparition du virus en Guinée, a annoncé mardi un porte-parole de la Coordination nationale de lutte contre Ebola. Le Liberia a annoncé avoir fermé ses frontières avec le pays.
Ebola n’a pas dit son dernier mot. « Depuis la résurgence de la maladie, nous avons enregistré cinq cas de décès, dont trois probables (inhumés avant d’être testés au virus, NDLR) et deux cas confirmés », a affirmé le responsable de la communication de la Coordination, Fodé Tass Sylla.
En tout, 961 personnes ayant pu être en contact avec ces cas ont été identifiées, a-t-il précisé. Cette résurgence a eu lieu dans la sous-préfecture de Koropara et affecte donc le sud-est du pays, une région proche de la Côte d’Ivoire et du Liberia, qui a annoncé la fermeture de ses frontières avec la Guinée.
Risque persistant
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les autorités sanitaires avaientprévenu du risque de nouvelles flambées de l’épidémie. En cause, la persistance du virus dans les liquides corporels des survivants. C’est le cas notamment du sperme, dans lequel le virus peut subsister jusqu’à neuf mois.
Les autorités guinéennes sont donc en alerte. Depuis l’apparition de l’épidémie en Guinée en décembre 2013, Ebola a provoqué la mort de plus de 11 300 personnes, dont 2 536 en Guinée.
jeuneafrique avec AFP