Il est loin le temps où Samuel Eto’o et José Mourinho soulevaient le trophée de la Ligue des champions ensemble. L’histoire d’amour a mal tourné depuis les doutes émis par le coach portugais sur l’âge de son joueur, il y a trois mois. Et après la réponse cinglante du Camerounais, le divorce entre les deux semble consommé.
Samuel Eto’o est rancunier. Et ce n’est pas José Mourinho qui dira le contraire. Coupable d’avoir sous-entendu avec ironie en off, mais devant une caméra de Canal +, en mars dernier, que l’attaquant camerounais avait “peut-être 35 ans” au lieu des 33 officiels, le coach de Chelsea s’est attiré les foudres de son joueur.
La star des Lions indomptables a d’abord répondu avec humour au manager portugais, le 8 mars, en mimant un vieillard se tenant le dos après avoir ouvert le score face à Tottenham.
“Le vieux était d’ailleurs meilleur que les jeunes”
La deuxième riposte d’Eto’o est intervenue lors de son retour cette semaine en Côte d’Ivoire. À son arrivée à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, les journalistes l’interrogent à nouveau sur son âge. Et l’attaquant se lâche devant la presse : “Aujourd’hui, je suis âgé de 33 ans. Et ce n’est pas parce qu’un idiot (José Mourinho) a dit que j’étais un vieil homme que vous devez le croire. “Sans manquer de se lancer quelques compliments comme il en a le secret : “Vous avez sans doute pu voir que le vieux était d’ailleurs meilleur que les jeunes. Certains disent que je vais aller jouer aux États-Unis ou au Moyen-Orient, mais j’ai joué la Ligue des champions cette saison et je veux continuer à la jouer. Où ‘ Je ne vais pas vous le dire.”
Auteur d’une saison correcte en Premier League, le Camerounais, en fin de contrat avec Chelsea, n’a pas l’intention de partir en pré-retraite. Mais ce sera probablement loin de José Mourinho… “Je vais continuer à jouer parce que physiquement et mentalement je me sens bien. Je vais disputer cette Coupe du monde puis la prochaine quand j’aurai 37 ans. Certains ont disputé un Mondial à 42 ans, donc je pense pouvoir encore en disputer deux.” Comme un certain Roger Milla, en 1994.
Jeuneafrique.com