Guinée: le ministère de la culture et les artistes s’engagent à lutter contre la piraterie des œuvres d’art

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CONAKRY- Dans le souci de combattre farouchement la piraterie et la contrefaçon des oeuvres d’art, le ministre guinéen de la culture et du patrimoine historique Ahmed Tidiane Cissé a annoncé mardi la mise en place d’une synergie d’action avec les hommes de cultures et les promoteurs culturels du pays.

Cette action consiste à rechercher et à traduire devant les juridictions compétentes toutes les personnes ou tous réseaux spécialisés dans la piraterie des oeuvres littéraires, musicales, artistiques, dans le but de se faire d’argent au détriment des créateurs.

“L’utilisation sous quelque forme d’une oeuvre artistique et musicale sans le payement d’une contrepartie aux artistes créateurs est un vol”, a déclaré le ministre de la culture.

Une brigade de gendarmerie a été formée pour les opérations de démantèlement et l’interpellation des réseaux de piratage des oeuvres destinées à la vente sur le marché local ou international, sans autorisation de l’Etat guinéen.
Pour M. Cissé, les artistes guinées doivent pouvoir vivre de leurs créations et de leur travail, en percevant leurs droits d’autres payés par l’Etat et les recettes issues de la vente de leurs oeuvres artistiques.

La piraterie met en péril la vie de l’artistes et l’expose au risque de vivre dans la pauvreté constante, qui finira par l’anéantir sur le plan culturel. Or, il estime que la culture est très importante dans la vie d’une nation. C’est à travers elle qu’un peuple s’identifie et se distingue des autres peuples du monde.

La piraterie est un crime qui faite aussi perdre des milliards aux artistes et à l’Etat guinéen, a expliqué Ahmed Tidiane Cissé, avant de préciser que le gouvernement prendra désormais ce combat à coeur afin de protéger et de valoriser les oeuvres de créations de chaque artiste.
Etant lui-même homme de culture et ancien professeur de chorégraphie africaine à Paris, il affirme qu’il n’acceptera pas désormais qu’on assassine la culture guinéen par des actes illégaux et frauduleux des pirates”.

Dans sa feuille de mission 2014 remise par le gouvernement, le ministre révèle qu’il est inscrit en bonne place la défense de la qualité des créations littéraires, musicales, artistiques guinéennes, pour le bien du pays.

Toutefois, il fustige le manque de moyen financier nécessaire pour venir au bout de sa mission, avec un budget de fonctionnement de 16 milliards de francs guinéens soit 2,2 millions de dollars.

Xinhua




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