UA: le Conseil de paix et de sécurité soutient l’envoi d’une force onusienne en Centrafrique

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Avant l’ouverture jeudi du sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine, le Conseil de paix et de sécurité s’est réuni, ce mercredi 29 janvier au siège de l’institution panafricaine à Addis-Abeba, en Ethiopie. Au menu des discussions figure notamment la question de la Centrafrique et plus précisément l’envoi d’une force des Nations unies en RCA. Le Conseil de paix et de sécurité en a soutenu le principe.

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) soutient officiellement l’envoi d’une force onusienne en Centrafrique. « Nous devons apporter notre appui à la demande formulée par la présidente de la transition en Centrafrique pour un déploiement rapide d’une force de maintien de la paix », a déclaré le président guinéen, Alpha Condé, qui préside le CPS. Rappelons que Catherine Samba-Panza a réclamé officiellement, mardi, la présence de casques bleus des Nations unies dans son pays. « Nous devons être solidaires pour extraire ce pays de la spirale de la violence et éloigner le risque de génocide qui plane à l’horizon », a poursuivi le président guinéen.

Il s’agit par conséquent de rétablir la paix mais aussi d’accompagner la réforme des secteurs de sécurité et d’accompagner la transition dans la préparation des élections, en principe prévues pour le premier semestre 2015, au plus tard.

Alpha Condé a présenté cette décision comme si elle allait de soi. En réalité, il n’était pas du tout acquis que le CPS de l’Union africaine donne son feu vert à des casques bleus dès ce soir. Plusieurs pays d’Afrique centrale avaient en effet exprimé des réserves, surtout ceux qui fournissent des troupes à la Misca, excepté le Cameroun.

Aussi, dans les couloirs de l’Union africaine, les diplomates occidentaux et onusiens ont insisté toute la journée pour lever ce qu’ils considéraient être un malentendu. « Il ne s’agit en rien d’un désaveu pour la Misca », a expliqué l’un d’eux.

Ces derniers jours, il semblerait qu’il y ait une inflexion du côté des ministres africains en faveur d’un déploiement en Centrafrique, réclamé par la France. Il faudra d’abord que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, publie, en principe fin février, un rapport sur le dossier et qu’une résolution soit adoptée.

RFI




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