Conakry- Face aux révélations du journal français sur ‘’un Coup d’Etat Imminent en Guinée’’, le ministre de la sécurité, Madifing Diané a pointé du doigt l’aile extérieur de l’UFDG d’être derrière ces manœuvres. Mercredi soir, Cellou Dalein Diallo a démenti ‘’ces allégations’’, a appris Afrinews.org
Dans une sortie médiatique mercredi, le président de l’UFDG a nié toute responsabilité sur une quelconque action de déstabilisation du pouvoir d’Alpha Condé. En politicien, il estime que le pouvoir a peur ”Annoncer un coup d’État à la veille des élections est suspect. Soit, le gouvernement a peur d’annoncer la mascarade ou de perdre les élections. Mais il a le choix. Si elles sont transparentes, il les perdra. Si elles sont truquées, l’opposition réagira. L’UFDG ne se reproche de rien. S’il y a fraude massive, que cela soit clair. Nos militants protesteront”.
Les accusations à l’endroit des cadres de l’UFDG sur des projets de déstabilisation du nouveau régime ne datent pas de maintenant, dans l’affaire du 19 juillet 2011, plusieurs militants et responsables du parti ont été mis en cause. Le premier vice-président, Bah Oury a été condamné à la perpétuité par contumace.
Les guinéens sont appelés à élire leurs députés le samedi prochain. Une élection sans cesse repoussée faute de consensus entre la classe politique. Les dernières législatives remontent en 2002 sous le Général Lansana Conté.
Mariam diallo pour Afrinews