Conakry- les violences de la journée de lundi 23 septembre 2013 ont occasionné plusieurs blessés par arme blanche dans nombreux quartiers de la capitale. Dans le quartier Cosa, la clinique DOGOMET a reçu une vingtaine de blessés, a constaté sur place Afrinews.org
Interrogé par notre reporter, le médecin traitant affirme: ‘’présentement on a enregistré une vingtaine de blessé, tous par des lances pierres, il n’y a pas eu des blessés par balle. La plus part des blessés sont prises par notre clinique avec l’assistance médicale de la CROIX ROUGE qui nous envoi des kits médicaux et contribue aux soins des victimes, donc l’Etat ne nous assiste pas pour le moment’’
Notre reporter a tendu son micro à quelques victimes qui ont bien voulues expliquer les circonstances dans lesquelles, elles ont été blessées. A notre arrivé les cas, les plus graves ont été évacués à l’hôpital Donka
Mamadou Djiouldé diallo, 15 ans, élève: ‘’ on était assis au bord de la route, nous avons entendu des tirs de sommations, c’était les forces de sécurité, c’est en ce moment que nous avons cherché à fuir. Alors j’ai vu une personne qui était en civile qui détenait des lances pierres et ma cogné au visage, pourtant, je n’étais pas parmi les manifestants’’
Alpha Oumar diallo, 22 ans, élève: ‘’lorsque je rentrai hier nuit, je me suis croisé avec un groupe de jeune qui barricadait la route, soudain, les forces de l’ordre ont débarqué. C’est ainsi qu’ils m’ont arrêté, me tabasser avec leur matraque, l’un d’entre eux, ma poignardé avec un fer dont j’ignore la nature de l’arme blanche sur mes deux bras. Et plus grave, au lieu de m’envoyer à l’hôpital, on me dépose à la gendarmerie ECO18, souffrant, j’ai pu m’échappé à partir des toilettes et je me suis rendu à la clinique’’
Thierno Hady Diallo, 18 ans: ‘’je répondais à un appel de mon frère qui est à Gbessia, lorsque je traversais la route, les manifestants et les forces de sécurité s’affrontaient, c’est suite aux jets de pierre que j’ai été atteint sur mon visage’’
Le gouvernement à travers son porte parole, a publié une déclaration dans l’après midi faisant état d’un mort, 51 blessés et des actes de vandalismes. Même si certains sources estiment que ce bilan est revu à la hausse car les violences se poursuivent tard la nuit.
Rahim Barry pour Afrinews
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