Conakry- Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Coléah sur le thème ‘’Cahier des charges et licences des radios et télévisions privées’’ animée par le ministre de la communication. M. Togba Césaire KPoghomou s’est largement étalé sur la fermeture de la radio liberté Nzérékoré et le refus d’octroyer l’agrément à espace TV, a constaté sur place Afrinews.org.
Pour ce qui est de la radio liberté FM, il dira que la fermeture de cette station était salutaire dans la mesure où elle aurait diffusé des informations incendiaires. Il l’a même assimilée à la fameuse radio ‘’ mille collines’’ qui avait joué un rôle déterminant dans le génocide du Rwanda en 1994. Le ministre n’a pas manqué de dénoncer certaines radios qui aurait violé leur vocation première. C’est-à-dire qui font la navette entre radio communautaire et commerciale.
L’autre point débattu par Togba Césaire, c’est les stations des radios qui ont relais à l’intérieur du pays comme c’est le cas de : espace FM au fouta et à Boké, liberté FM à N’zérékoré, Horizon FM à Kankan etc. Et celles qui synchronisent les stations étrangères. ‘’Il ya une seule presse, c’est la presse guinéenne avec 2 mamelles publiques et privées. Nous avons dit et c’est notre conviction, je n’ai pas des grandes gueules pour le dire mais j’ai grande conscience pour l’appliquer que nous tenons à égal estime les deux catégories de presses. Et le gouvernement le fera et l’appuiera aussi’’, a-t-il souligné.
Poursuivant, il a loué les efforts de certains fondateurs des radios qui ont pris l’initiative de créer des médias ‘’en ce moment de conjoncture économique pour que la parole plurielle soit effective dans notre pays’’.
Par ailleurs, Il a réitéré sa volonté de plaider auprès de la présidence pour rehausser la subvention annuelle. En outre il a promis que son département fera de telle sorte que les redevances accumulées par les différentes stations des radios soient annulées. Ceci ajoute-t-il, impliquerait un nouveau moratoire pour diminuer le montant. ‘’Je ne suis pas celui qui tient le sabre pour assassiner la presse. Je suis celui qui tient l’arrosoir qui met le fumier et je suis l’adjudant de la presse. Ce n’est pas sous mon magistère qu’on va fermer des radios’’.
Par contre le ministre est allé jusqu’à accuser certains patrons de presse de profiter de leur organe pour lui discréditer. Mais, toutefois il a promis que la loi sera appliquée.
Abdoul Malick Diallo pour Afrinews