Guinée: risques d’insécurité au scrutin législatives

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Un porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante exige une sécurisation des bureaux de vote, des urnes et de la salle de centralisation des voix.

La CENI a interpellé les autorités lors d’une conférence de presse samedi car les autorités guinéennes s’étaient engagées à couvrir le financement des hommes de rang et sous officiers de la Fossepel, la force de sécurisation du processus électoral devant sécuriser le vote.

Le directeur des opérations de la CENI Yaya Kana a déclaré que des problèmes existent aujourd’hui “pour trouver le financement des opérations de sécurisation du processus”.

Selon la Commission, une unité d’élite sera nécessaire pour sécuriser le processus électoral en Guinée.

Deux partis ont déposé leur dossier de candidature

Un autre problème a été exposé, celui du dépôt des listes de candidature.

Seuls deux partis ont, pour le moment, déposé leur dossier.

“Beaucoup de partis nous ont contacté, mais ont des difficultés pour la récupération des documents administratifs qui vont avec”, a indiqué Me Salifou Kébé, chargé de la centralisation des candidatures à la CENI.

La révision des listes électorales se déroule sur toute l’étendue du territoire guinéen.

Mais elle ne semble pas menacer la tenue des élections législatives, fixée au 24 septembre par décret présidentiel.

BBC afrique




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