Guinée: Le marché de Simbaya1 dans l’insalubrité totale

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Conakry- Situé dans la banlieue de Conakry, le marché de Simbaya 1 dans la commune de Matoto, est sale en cette période hivernale. Commerçants et acheteurs cohabitent avec la boue et des flaques d’eau, qui dégagent des odeurs nauséabondes. Sur place, une seule phrase est sur les lèvres de ceux qui, quotidiennement, viennent dans ce marché : « on veut que les autorités nous aident ».

Chaque matin dès la première heure, nombreuses sont les femmes qui partent au marché de Simbaya soit, pour acheter des condiments, soit pour en revendre. Elles ont du mal à satisfaire leur besoin dans le dit marché à cause de la boue et des flaques d’eau qui plongent le marché dans un état qui laisse à désirer.

Rencontré devant un atelier de couture, Mariama Ciré Baldé déplore cette situation : « C’est difficile de vivre avec cette situation, puisque c’est sur ces ordures et dans cette eau de ruissellement que nous venons acheter notre manger avec tous risques de maladies liés à cela ». Plus loin, elle demande l’aide des autorités : « Nous demandons au gouvernement de venir assainir ce marché pour nous, sinon, nous sommes vraiment exposés à de nombreuses maladies. »

Mamadou Macka Sow, un vieil homme âgé de plus de soixante ans, réparateur de parapluie déplore l’état du marché. Assis en face de la boue et d’un fossé plein d’eau de ruissellement, ce vieux affirme que les tas d’ordures bloquent le passage des eaux de ruissellement. Il demande aux services chargés du transfert des ordures d’aider les occupants du marché à : « enlever la montagne d’ordures qui se trouve devant nous ici, afin de débloquer le passage de l’eau. » Et d’ajouter : « Nous- nous acquittons de nos taxes journalières et de l’impôt annuel, en dehors des frais de location mensuelle. Le mois passé, j’ai par exemple payé, comme les autres qui ont des petits magasins comme moi, cent cinquante mille francs guinéens. Mais où est l’effet positif ‘ »

Des vendeuses de riz, assises au bord de la boue, n’ont pas voulu se prêter à nos questions. Pour elles, leurs dernières expressions sur ce sujet, n’ont rien donné. Elles préfèrent donc se taire.

Sur place, nous avons tenté de rencontrer les administrateurs du marché. Malheureusement, ils n’étaient pas arrivés sur les lieux, lors de notre passage devant leur local.

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