L’Alliance Républicaine compte déposer une requête pour la révision du Code électoral dès l’ouverture de la prochaine session ordinaire prévue le 5 avril 2014. Cette annonce a été faite ce samedi 8 Février 2014 par Dr Deen Touré, Député de l’UFR et intérim de Sidya Touré à la tête du Groupe Parlementaire, pendant l’Assemblée Générale du Parti à Matam (Siège).
C’est suite aux multitudes inquiétudes exprimées par des militants sur la faiblesse du Code électoral que le Député a donné cette information. Pendant cette Assemblée, la plupart des militants ont affirmé ne pas comprendre la manière dont les Procès Verbaux ont été traités dans les différentes Commissions Administratives de Centralisation de Vote (CACV) des Communes, les agissements de la Fossel, ainsi que le fonctionnement de la CENI lors de ces dernières élections législatives.
Pour ces militants, les Députés de l’opposition doivent faire en sorte que les imperfections constatées dans l’actuel Code électorale soient corrigées avant les prochaines élections communales de 2014 et la Présidentielle de 2015.
Faut-il rappeler que dans le rapport final de la Mission d’Observation Electorale l’Union Européenne(MOE-EU) sur les législatives de 2013, les insuffisances de la CENI et du Code électoral sont signalées en ces termes : « La législation néglige des éléments de nature technique et procédurale, insuffisamment encadrés, notamment l’absence de dispositions relatives au vote des guinéens de l’étranger, de délais fixés pour la transmission des résultats à la CENI ou pour la proclamation des résultats provisoires mais encore de modalités relatives au traitement des contestations portées par les candidats sur les procès-verbaux. Ces défaillances auraient pu être aisément comblées par l’adoption d’une série de textes subsidiaires, par la CENI. Cette dernière a cependant fait preuve de laxisme en adoptant des décisions hâtives et parfois contradictoires voire en violation du Code électoral ».
Et de noter parmi ces recommandions ceci : « La structure même de la CENI devrait, à terme, s’orienter vers une organisation purement administrative et technique. Cependant, le manque de confiance prévalant aujourd’hui à l’égard de l’administration, ne permet pas d’envisager ce transfert de compétence dans l’immédiat ».
Cellule Com UFR