Conakry- Comme nous l’avons annoncé précédemment, plusieurs boutiques et magasins des marchés de la ville de Conakry sont fermés depuis hier pour protester contre les dernières violences qui ont fait beaucoup de victimes. Cette attitude des hommes d’affaires n’a pas plus au gouverneur qui a menacé dans une déclaration de retirer les places qui n’ouvriront pas, a lu Afrinews.org
Voici l’intégralité de la déclaration:
‘’Le Gouverneur de la ville de Conakry,
Président du conseil de ville,
Président du conseil Régional de défense et de sécurité
Remercie toute la population de Conakry pour son calme et son esprit citoyen durant les mouvements des 23, 24, 25, 26 mai dernier.
Cependant, constate avec regret, le ralentissement des activités économiques, notamment la non ouverture des boutiques et magasins de denrées alimentaires.
A cet effet, invite tous les commerçants et opérateurs économiques à reprendre sans crainte et sans délai leurs activités habituelles pour le bien être de la population.
Informe les propriétaires de boutiques et magasins de nos marchés que celui qui n’obéit pas aux instructions de ce présent communiqué, verra sa boutique ou magasin attribué à un autre soucieux du bien être de la population.
Prévient que toute personne appréhendée pour vandalisme dans ces marchés et aux environs sera traduit devant les tribunaux.
Met également en garde toute personne prise en situation de vagabondage dans les gares routières et marchés, ou qui y élit domicile sera arrêtée et mise à la disposition des autorités judiciaires.
Les maires des cinq communes de la capitale, les services de sécurité et les administrateurs des marchés sont chargés chacun en ce qui le concerne de veiller à l’exécution du présent communiqué.
Chef de Bataillon Sékou Resco Camara’’
Il faut noter que cette sortie médiatique du commandant Sékou Resco Camara, n’est pas la première à chaque ‘’journée ville morte’’ à l’appel de l’opposition, il fait les mêmes déclarations pour tenter d’influer les commerçants à ne pas observer les consignes données. Mais souvent, cet appel n’est pas entendu.
Mariam diallo pour Afrinews