Conakry- les acteurs politiques guinéens semble résolument tournés vers les autorités françaises pour une sortie de crise en guinée. L’opposition républicaine a dépêché à paris depuis, dimanche dernier une mission conduite par les deux anciens premiers ministres, lansana koyaté du PEDN et cellou dalein diallo de l’UFDG pour rencontrer les officiels et la classe politique française avec pour objectif expliquer le contexte de la crise. Et on apprend que François lounceny fall est attendu à son tour dans la capitale française, a appris Afrinews.org
Pourquoi cette course vers paris’ Certes la réponse à cette question est dans la main des acteurs mais on peut tenter d’apporter des précisions. La France, ancienne puissance colonisatrice et membre du conseil de sécurité des nations unis, pourrait influencer les choses pour mettre pression au président guinéen à s’impliquer personnellement pour relancer le dialogue en vue d’aboutir à des élections législatives libres, transparents et inclusives dans son pays.
Mais certains ne voient pas cette démarche aboutir à partir du moment où l’actuel président de la France, François Hollande est de l’international socialiste à même temps que son homologue Alpha condé. Il serait difficile que Hollande rappel condé à l’ordre au risque d’entacher leurs relations. De l’autre côté, le président français depuis son investiture a toujours soutenu que la France ne va pas s’ingérer dans les affaires intérieures des pays africains et que les Etats africains sont les maitres de leur destin.
Que faire alors que le pouvoir est déterminé à aller aux élections le 30 juin sans l’opposition qui représente une grande majorité des guinéens’
L’opposition exige le renvoi du coule sabary-waymark, le vote des guinéens de l’étranger et le bon fonctionnement de la céni.
La révision du fichier électoral faite par ce couple est terminé, on s’achemine à la distribution des cartes électorales et l’ouverture de la campagne pour les législatives. Le dépôt des candidatures ayant été bouclé par la céni. La décision de validation des candidatures par la cour suprême est attendue incessamment.
Face à tous cela, on voit loin Paris influencer les choses. Mais attend-on de voir.
Maladho Barry pour Afrinews