Saccage d’une gendarmerie en Guinée: le Haut commandement décide de saisir la justice

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Conakry- Après le saccage hier mercredi du poste de gendarmerie de Bambeto, le porte parole du haut commandement de la gendarmerie nationale et de la justice militaire a fait une déclaration télévisée où il a annoncé qu’il va porter plainte contre les organisateurs, a suivi Afrinews.org

Voici l’intégralité de la déclaration faite à la télévision nationale:

‘’Ce mercredi 22 mai 2013, aux environs de 16 heures, de retour du cimetière de Koloma, des militants des partis politiques de l’opposition ont complètement saccagé les locaux de la brigade de gendarmerie nationale de Bambéto.

Pour le moment, nos services ignorent les raisons qui sont à la base de ces agissements. L’acte s’est déroulé au moment où les leaders des partis politiques étaient à hauteur de ladite unité. Les militants ont investi les lieux en s’attaquant au bâtiment, lapidé le personnel et détruit les biens matériels qui s’y trouvaient et sans aucune réaction des responsables.

Le bilan des dégâts enregistrés est :

-Deux bâtiments entièrement détruits, des biens matériels emportés, un gendarme blessé.

Une personne est interpellée à la CMIS de Bambéto, prise en possession d’un lit.

Le Haut Commandement de la Gendarmerie nationale, Direction de la Justice militaire rappelle l’opinion nationale et internationale que ce n’est pas la première fois que notre institution est victime d’actes du genre commis par des militants de l’opposition dans les mêmes circonstances et au même lieu.

Au regard de ces comportements néfastes, le Haut Commandement de la Gendarmerie nationale, Direction de la Justice Militaire prévient qu’il portera plainte contre les organisateurs de cette manifestation pour coups et blessures volontaires et destruction d’édifice public’’.

L’opposition guinéenne enterrait ses 6 morts victimes des répressions des dernières manifestations politiques. La foule en revenant du cimetière n’aurait pas pu contenir sa colère face aux forces de l’ordre qu’elles accusent d’avoir tués les leurs.

Maladho Barry pour Afrinews




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