Conakry- Ces derniers temps le conseil régional des organisations de la société civile de Conakry a connu beaucoup des remous. Ce qui a même suscité la destitution de son président à la tête de cette organisation par le conseil national des organisations de la société civile. Mais la crise est loin de trouver son épilogue, a constaté Afrinews.org
Nul n’ignore les problèmes qui agitent la société civile guinéenne. Surtout depuis la mort de Ben Sékou Sylla ancien président de la Ceni. Avant de rejoindre cette institution électorale M. Ben Sékou était le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne. Il avait démissionné de ce poste pour celui de la Ceni.
Et ce dernier temps, le problème qui a suscité beaucoup des questions est celui de la destitution de M. Salmana Diallo comme président du CROSC. Ce dernier qui n’a pas lâché du lest a crié au complot qui serait orchestré par certains cadres du conseil national comme Dr Ibrahima Sory Sissoko, Elhaj Bakary Fofana actuel président de la Ceni et Aziz Diop secrétaire exécutif du CNOSC ‘’Ce sont ces gens qui forment un clan pour semer des problèmes’’ accuse M. Salmana Diallo.
Avant d’ajouter que ce n’est pas à Dr Ibrahima Sory Sissoko de décider de la ‘’destitution de x ou de z’’ puisqu’il n’est pas ‘’élu comme président du CNOSC-G’’.
‘’M. Salmana Diallo est élu président du CROSC en mars 2012. Suite à un congrès du conseil régional qui s’est tenu à Concasseur. Donc, nous ne voyons pas pourquoi quelqu’un d’autre peut décider à notre insu que notre président est destituer ou pas. Ça n’a pas de sens et nous affirmons notre soutien à M. Salmana Diallo’’, a déclaré M. Mamadou Lamarana Kanté lors d’une conférence de presse.
Il faut signaler qu’au sein du CROSC le président est élu pour un mandat de quatre ans. Suivant donc, ce principe l’actuel président déçu jouira d’une légitimité jusqu’en 2016. M. Salmana Diallo a menacé de s’autoproclamer président du CNOSC-G si ses ‘’détracteurs du conseil national’’ ne cessent pas leur agissements.
Abdoul Malick Diallo pour Afrinews