Conakry- comment la mouvance présidentielle perçoit-elle, le chronogramme des élections qui prévoit la présidentielle au 11 octobre et les communales au mois de mars 2016′ Que répond-elle aux menaces de l’opposition qui ne reconnait pas ce chronogramme’ Le camp présidentiel se dit satisfait et nie être responsable du blocage dans l’organisation des élections locales, a appris Afrinews.org
Selon son porte parole, Dr Saliou Bella Diallo, la mouvance présidentielle ne voit aucun problème au chronogramme publié par l’institution électorale: ‘’Nous sommes tous d’accord que l’institution en charge des élections en Guinée, c’est la CENI. Elle a travaillé en fonction de ses activités. Elle a fixé une date pour les élections présidentielles, elle a donné une autre période pour les élections communales. Nous d’emblée, nous sommes d’accord avec elle. Nous nous inscrivons derrière cette logique qui est pertinente’’, dit-il.
A l’opposition qui accuse le pouvoir de retarder l’organisation des communales, le camp présidentiel rejette et rappelle que: ‘’le problème de dépassement de mandat (des conseils communaux) a été observé lors de la deuxième république sous le règne du feu général Lansana Conté (décédé en 2008 de suite de maladie, ndlr). Nous ne sommes pas responsables de cet état des faits’’, soutient-il.
Mais tout de même, Dr Saliou Bella a reconnu que l’organisation des communales était prévue lors des accords du 03 juillet: ‘’Au cours du deuxième dialogue, nous nous sommes entendus que nous aurions organisé les élections communales et communautaires au cours du premier trimestre de 2014. Mais avant ça, poursuit-il, il y a eu le problème de priorité entre deux types d’élections. D’abord, les élections communales et communautaires et les législatives. On s’est entendu d’abord sur l’organisation des élections législatives qui permettait à la Guinée de mettre fin à la transition et inscrire le pays parmi les nations démocratiques. Mais dit-il, c’est le virus Ebola qui a été à la cause du report des communales. Puisque en plein épidémie, on ne peut pas convoquer une élection’’, se défend-t-il
Poursuivant son argumentaire, le porte parole de la mouvance présidentielle, affirme que la loi prévoit à chaque élection, la révision du fichier électoral, ce qui n’est pas dit-il possible avec l’organisation de ces élections avant la présidentielle qui se trouve être fixée plus tard au mois d’octobre à la fin de l’expiration du mandat du président de la république élu.
Abdoulaye Maci Bah pour Afrinews
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