Conakry- ‘’Nous avons organisé ce point de presse pour relater ce que la police guinéenne a eu à faire l’ors qu’il ya eu drame à lambandji. Nous cherchons à éclairer la lanterne des uns et des autres. Les enquêtes ont été menées à bout, des individus ont été interpellés, des responsabilités administratives et pénales ce sont dégagées et nous avons rendu compte à qui de droit’’ a déclaré mardi le commissaire Boubacar Kassé, directeur de la police régionale de Conakry et porte parole de la police nationale, a appris Afrinews.org
‘’A l’étude des dossiers justifiant des activités de l’ONG AJEL et de l’agence culturel et sportive, nous avons constaté ce qui suit : l’arrêté N°3078 du 11 novembre 2009 portant agrément de l’ONG association jeunesse environnement de Lambandji est expiré depuis novembre 2012. Nous avons estimé qu’en matière de sécurité aussi les dispositions qui avaient été prises ce jour ne reflétaient pas la réalité du terrain tel que énoncé par les organisateurs qui ont déclaré avoir déployé plus de 150 gendarmes, des policiers et des bérets rouges’’ a-t-il ajouté.
A l’en croire, les personnes citées dans cette affaire sont toutes mises à la disposition de la justice, et le gouverneur est entré en possession du rapport pour des sanctions administratives éventuelles.
Pour mémoire, le 1er Janvier 2014, le pont situé à la rentrée de la plage de Lambandji (dans la commune de ratoma) avait cédé lors d’un concert de l’artiste Takana Zion. Il a fallu huit mois pour que les conclusions des enquêtes sur cet autre drame de la plage de Lambandji ne soient connues. Ce drame, rappelons le avait fait 19 morts et des portés disparus même si la police nie ce bilan et fait état de 6 victimes.
Le porte parole de la police nationale a profité du point de presse pour affirmer que son corps n’a pas été associé dans l’enquête concernant le drame survenu à la plage de Taouyah où 33 jeunes adolescents ont perdu la vie par bousculade lors d’un concert d’instinct killers et Banlieur zarts le mardi 29 juillet dernier.
Youssouf Keïta pour Afrinews