Le voyage du président Alpha Condé aux Etats Unis pour le sommet USA-Afrique, la fièvre hémorragique Ebola, le drame de la plage de Taouyah ont été les principaux sujets traités cette semaine par les journaux guinéens.
« Le voyage de toutes les ruptures » c’est la grande Une de ”la Lance” de cette semaine. L’hebdomadaire dit qu’il ne voit pas les raisons pour les quelles, le Président de la République le Pr Alpha Condé a tenu coûte que coûte à assister au sommet Etats Unis- Afrique.
Pour la lance Alpha Condé aurait du rester à Conakry comme l’a fait ses pairs de la Mano River Union. Nos confrères ont cité quelques raisons qui devraient pousser le Président guinéen à s’abstenir à ce voyage dont entre autres le deuil national que lui-même a décrété suite à la mort de 33 jeunes dans une plage de Conakry le lendemain de la fête de ramadan.
La deuxième raison évoquée par le journal, c’est le cas d’Ebola qui fait des ravages dans le pays depuis le début de l’année. Par solidarité à ses pairs de la Mano River Union et par compassion avec le peuple de Guinée, angoissé par Ebola Alpha condé ne devrait pas effectuer ce voyage, lit-on entre les lignes.
« Après la tragédie de Taouyah ce voyage est-il opportun’ », s’interroge le quotidien privé ”la République”. Le confrère lui aussi dénonce le fait que le Président Alpha Condé n’a pas respecté le deuil national que lui-même a décrété devant l’ampleur de la tragédie de Taouyah.
Le chef de l’Etat a trouvé mieux que s’envoler pour le pays de l’oncle Sam laissant derrière lui un pays qui n’a pas fini de faire son deuil, mieux encore, l’épidémie hémorragique à virus Ebola hautement mortelle et qui n’a ni vaccin, ni remède, dit le journal.
‘’La République’’ conclut, comme ses homologues, Koroma et Sirleaf, alpha condé aurait dû lui aussi décliner l’invitation américaine s’il voulait accorder un minimum de respect à la mémoire des nombreuses victimes aussi bien qu’Ebola que celles de la tragédie de Taouyah. Ne serait-ce que pour donner l’exemple en sa qualité de ‘’père de la nation’’.
‘’Le Standard’’ de la semaine s’interroge si Sékou Resco avait eu raison de fermer les plages de Conakry. Ce drame qui a donné la mort à 34 personnes ne donne-t-il pas raison à l’ex-gouverneur de la ville de Conakry qui avait donné l’ordre de fermer toutes les plages de la ville de Conakry, s’interroge notre confrère du ‘’standard’’.
L’autre fait marquant de l’actualité nationale, c’est la mort du célèbre metteur en scène, réalisateur, chorégraphe, musicien le guinéen Souleymane Koly Kourouma. L’homme qui était jusque-là le conseiller chargé du développement international au ministère de la culture et du patrimoine Historique est mort suite à une crise cardiaque à l’âge de 70 ans.
Une synthèse de Ibrahima Sory Bah pour Afrinews