Conakry- le débat politique reste dominé par l’examen de la loi de finances 2014 par le conseil national de transition (CNT) en lieu et place des nouveaux députés. L’opposition, y voit une complicité du président condé et Hadja Rabiatou Serah Diallo. Ce qu’a réfuté ce vendredi cette dernière au micro de nos confrères de lynx fm, a appris Afrinews.org
Pour Hadja Rabiatou serah diallo, elle ne comprend pas l’acharnement contre son institution alors que l’article 57 de la constitution est clair, le CNT assure les fonctions de l’assemblée nationale jusqu’à ‘’l’installation’’ des nouveaux députés. Ce qui pour elle, est contraire à ‘’l’élection’’. Et mieux, l’ancienne secrétaire général de la CNTG rappelle que la session budgétaire est toujours convoquée par décret depuis les législatures passées.
Sur le retard de la convocation des nouveaux élus par le président Alpha condé, Rabiatou Serah sans trop commenter la dessus a précisé qu’en côte d’ivoire et en Allemagne, il y a eu trois mois entre l’élection et l’installation de l’assemblée nationale. Poursuivant son argumentaire, elle affirme que l’élection du bureau de l’assemblée et la mise en place des commissions ne vont pas être facile vu la divergence entre les acteurs politiques. D’où l’intérêt d’examiner la loi de finances par son institution et éviter à la Guinée un blocage économique en janvier prochain.
Hadja Rabiatou serah Diallo a balayé aussi les critiques sur les primes individuelles de 300 millions que réclameraient les membres du CNT. Selon, elle, cela a été initié par l’ancien président de la transition après avoir mené une enquête, comment les autres pays ont fait avec les organes de la transition. Il a pris une ordonnance qui existe. Mais, dira t-elle au jour d’aujourd’hui, aucun conseiller n’a perçu ce montant.
Mariam diallo pour Afrinews