ABIDJAN- Voici les principales informations de
journaux ivoiriens parus lundi
FRATERNITE MATIN
Sa nomination à la tête de l’encadrement technique de la sélection nationale a fait couler beaucoup de salive et soulever les passions. Pari gagné pour Sabri Lamouchi. Celui dont la carrure pour diriger le onze ivoirien a été mise en cause par les Ivoiriens a réussi son entrée sur la scène continentale. Les deux buts inscrits par Salomon Kalou (9e) et Didier Drogba (59e) ont permis aux Eléphants de venir à but d’une enthousiaste, mais inexpérimentée formation de Kilimandjaro stars de la Tanzanie. Une victoire qui, véritablement, ne porte pas la “griffe” du technicien franco-tunisien. Mais le nouvel entraîneur des Eléphants a su fédérer son groupe autour de l’esprit de la gagne. De fait, face aux Tanzaniens qui méritaient mieux dans ce match très équilibré, Didier Drogba et ses coéquipiers peu convaincants, ont assuré l’essentiel. Celui de prendre les trois points de la partie. Comme pour dire qu’ils tiennent leur rang de meilleure équipe d’Afrique. Ce, malgré le changement opéré à la tête de l’encadrement technique.
L’INTER
La montagne a accouché d’une souris. Ceux qui réclamaient à mots couverts la mise à la retraite d’Henri Konan Bédié se sont finalement dégonflés au Bureau politique qui s’est tenu samedi. Résultat : les participants à la rencontre ont réaffirmé leur soutien au président du Parti démocratique de Côte d’ivoire (PDCI). Les frondeurs s’étant déculottés, ce qui s’annonçait comme un procès de Bédié s’est mué en un procès du régime Ouattara. En effet, le communiqué final ayant sanctionné les travaux décrie avec véhémence ce qui apparait comme des ratés dans la cogestion du pouvoir par le RDR d’Alassane Ouattara et le PDCI. A l’évidence, Henri Konan Bédié et ses partisans ont une dent contre leur allié au pouvoir. Dans un langage à la lisière de la langue de bois, ils ont dénoncé des actes et attitudes du parti au pouvoir, qu’ils estiment contraires à l’esprit de leur alliance.
LE MANDAT
Avant la comparution de Laurent Gbagbo le 18 juin pour une audience de confirmation ou non des charges qui pèsent sur lui, Luis Moreno-Ocampo, procureur de la Cour pénale internationale (CPI) était à Abidjan samedi. A l’occasion de cette visite il s’est exprimé sur les crimes commis en Côte d’Ivoire. A cet effet, il a précisé que cette comparution s’est faite au regard des preuves présentées par l’enquête. “Les résultats de l’enquête ont démontré que les plus grandes atrocités ont été commises à la suite de la crise post-électorale de 2010. Ces crimes ont fait près de 3000 morts perpétrés par les forces dirigées par Laurent Gbagbo. De plus, cette période a été déterminée par les juges, qui ont estimé que la gravité des actes commis nécessite d’entamer une procédure judiciaire contre tous ceux qui ont été impliqués. Surtout que nos enquêtes indexent ceux qui ont la plus grande responsabilité”, a-t-il précisé.
Source: Xinhua