BAMAKO- Voici les principales informations dans des quotidiens maliens parus lundi :
L’Essor
Le Premier ministre, Dr Cheick Modibo Diarra, s’est rendu vendredi à Ségou, où il a visité le camp Amadou cheickou Tall de la zone de défense N.2. Le chef u gouvernement portait un treillis militaire vert-olive. Tout un symbole. Dr Cheick Modibo Diarra était venu s’enquérir des conditions de vie et de travail des soldats, de leur moral et discuter avec eux des missions du gouvernement. La priorité des priorités reste bien entendu la reconquête de l’intégrité du territoire national, le rétablissement de la sécurité sur l’ensemble du pays par les forces armées et de sécurité et la mise en place d’une administration centrale. Ces trois points sont négociables. Dans une intervention aux accents très offensifs, le chef du gouvernement n’a pas mâché ses mots. ‘”Il n’est pas question de renoncer à un seul centimètre carré de notre territoire”, a martelé Cheick Modibo Diarra. Evidemment, des accords peuvent êtres obtenus sur toute autre question, dans le cadre de la décentralisation ou d’autres types de négociations. La zone de défense N. 2 est placée sous le commandement du colonel Takini, un officier issu de la communauté touarègue.
L ‘Indépendant
La mise en place d’une force d’intervention africaine au Mali avec l’appui de l’ONU, à l’image de l’AMISOM en Somalie, progresse rapidement. Il s’agira pour elle de sécuriser la transition et rétablir l’intégrité du pays. D’ores et déjà, la Cote d’Ivoire est disposée à mobiliser un millier de soldats, le Sénégal une compagnie de 150 hommes et un état-major de bataillon, le Niger 600 hommes. Le Nigeria aussi est sur la liste des partants comme son ministre de la défense l’a fait savoir récemment. L’Algérie et la Mauritanie, deux pays directement concernés par la situation au Mali n’ont pas encore fait connaitre leur décision mais Nouakchott a déjà concentré des troupes à sa frontière avec le Mali. Quant au Tchad il a fort à faire avec sa propre rébellion. On se rappelle lors d’une récente réunion des hauts responsables militaires de la CEDEAO à Abuja, le ministre de la Défense de ce pays avait déclaré que les troupes destinées à êtres envoyées au Mali, au nombre desquelles figurent des soldats nigérians, n’attendaient qu’un signal des chefs d’Etats de l’organisation ouest-africaine pour être déployées.
Le Républicain
L’association Abareka Nandree, en collaboration avec Monde sans guerre et sans violence, a organisé une cérémonie de remise de don d’une valeur de 2 500 000Fcfa en faveur des déplacés des régions du nord installés au Centre de formation de Niamana, de la Mission Baptiste et des familles d’accueil à travers la ville de Bamako. La cérémonie a eu lieu le samedi 2 juin 2012 au centre de formation de Niamana en présence des membres de ministère de l’action sociale et humanitaire et du développement social et des bénéficiaires. Trois tonnes de céréales, une tonne de sucre et 30 cartons de savon et des pattes alimentaires, tel est l’initiative de deux associations (Abareka Nandree et ‘Monde sans guerre et sans violence’) au profit de 248 personnes déplacées du nord. Cette donation d’une valeur de 2 500 000F Cfa sera repartie entre les sites d’hébergement du centre de formation de Niamana, de la Mission Baptiste et des autres familles d’accueil de la ville de Bamako. “Nous sommes profondément choqués par votre souffrance physique, morale et matérielle. C’ est pourquoi nous ne pouvons pas rester indifférents face à la situation des déplacés et des parents du nord”, a précisé Mohamed Kanouté, président de l’association ABAREKA Nandre d’un ton ému. Les bénéficiaires sont 248 personnes ayant quitté le nord depuis le 8 juin à cause des groupes armés. Les locataires du centre déclarent n’avoir manqué de rien depuis leur arrivée précipitée à Bamako où ils ont été accueilli avec beaucoup de fraternité, de solidarité et d’humanisme. Cependant la plus grande préoccupation de ces personnes demeure le retour à la terre natale.
Source: Xinhua