Conakry- la commission électorale nationale indépendante (CENI) a expliqué en conférence de presse samedi les raisons du retard dans l’organisation des élections communales et communautaires, a constaté sur place Afrinews.org
Dans son exposé, le directeur de la planification, Pathé Dieng, a précisé que son institution est confrontée à des contraintes d’ordre juridiques, techniques, politiques et socioculturelles qu’il faut lever avant d’aller aux élections.
A titre d’exemple, le conférencier rappel que ‘’dans l’article 2 de la constitution, il est dit que le suffrage est universel, direct, égal et secret. Alors que le code électoral mentionne que l’élection des chefs de quartiers et de districts se fait à mains levées ou par alignement’’ a-t-il fait remarquer.
Quant aux contraintes techniques, il dira qu’au sortir des législatives, les acteurs ont relevé des anomalies qu’il fallait corriger avant d’aller aux communales et communautaires
Parlant des contraintes financières, Pathé Dieng dit que la Céni a élaboré un budget prévisionnel de prés de 224 milliards GNF et qui n’est pas exhaustif mais que le CNT lui a octroyé 132 milliards d’où un gap de 92 milliards à combler à ce jour.
S’agissant des contraintes socioculturelles, le commissaire de la CENI fait une révélation qu’en guinée, il y a des villages qui ne s’entendent pas. Si vous dites à quelqu’un d’aller voter dans le village de l’autre, il n’acceptera pas, dit-t-il.
A tout cela s’ajoute la complexité de ces élections: ‘’Si dans les élections nationales, seul un parti politique légalement constitué présente des candidats à des élections nationales, pour les élections locales, tel n’est pas le cas. Il y a des candidats indépendants. Ça veut dire qu’il faut faire intervenir d’autres acteurs et se référer aux différents démembrements de la Céni’’.
Nous y reviendrons
Abdoulaye Maci Bah pour Afrinews
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