Guinée: ‘’ la finalité du dialogue va nous permettre d’aller de l’avant’’ estime le ministre Alhassane Condé

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Conakry- le ministre guinéen de l’administration du territoire et de la décentralisation s’est réjouit ce weekend des avancées enregistré dans le dialogue politique. Pour Alhassane Condé il faut aller vite pour parvenir à l’organisation des élections locales, a appris Afrinews.org

Selon le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, les parties au dialogue ont demandé à la commission électorale nationale indépendante d’accélérer l’organisation des élections locales afin de parvenir au renouvellement des élus locaux dont le mandat est arrivé à terme: ‘‘On s’est convenu aujourd’hui que la CENI doit faire vite afin que le processus électoral avance. La tenue des élections communales et communautaires est fondamentale car on a des maires qui sont là depuis 9 ans. Le dialogue se passe bien. Nos frères de l’opposition ont décidé de revenir à l’assemblée nationale. En tant que Ministre de l’Administration du Territoire cela me réjouit. La finalité du dialogue va nous permettre d’aller de l’avant car le dialogue est très important dans un pays’’.

Le gouvernement avec sa mouvance, la CENI et l’opposition doivent se retrouver le mardi pour parapher le document final sanctionnant la fin du dialogue politique. Les différentes parties sont parvenues à un consensus sur les cinq points inscrits à l’ordre du jour. Que sont: le recrutement d’un nouvel opérateur de saisie pour la révision des listes électorales, l’accélération de la procédure judiciaire concernant les victimes des violences politiques suivi de l’indemnisation, la correction des anomalies sur le fichier électoral, l’organisation des élections communales et communautaires, la neutralité de l’administration dans le processus électoral et l’accès de l’opposition aux medias d’Etat.

Les parties ont mis en place un comité de veille qui va contrôler les activités de la CENI.
A rappeler que tous ces points discutés ont fait l’objet d’un consensus lors du dialogue politique du 03 juillet 2013. Mais l’application a fait défaut. C’est pourquoi l’opposition républicaine a réclamé du gouvernement cette concertation pour évaluer l’applicabilité des points de l’accord. Pour protester contre ce qu’elle qualifie de ‘’refus’’ du pouvoir en place d’ouvrir ce cadre de dialogue, l’opposition a décidé de boycotter les travaux de la session des lois de l’assemblée nationale avant de lever cette suspension vendredi.

Abdoulaye Maci Bah pour Afrinews
+224 622 44 99 66




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