Conakry- Le ministre de la Pêche et de l’Aquaculture Louceny Camara a présenté aux hommes des médias le plan de pêche 2014 pour le repos biologique des ressources halieutiques pour la période du 1er juillet au 31 Août. C’était ce vendredi 4 juillet au cours d’une conférence de presse qu’il tenu à la maison commune des journalistes, a assisté sur place Afrinews.org.
Selon le ministre de la pêche et de l’aquaculture, Louceny Camara, c’est dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations des états généraux de la pêche que son département à travers le plan d’aménagement et de gestion de la pêcherie a décidé de l’instauration d’une période de repos biologique: « L’objectif de fermeture des activités de pêche industrielle ou semi-industrielle de la zone maritime guinéenne, qui s’étant jusqu’à 50 milles marins à partir des lignes de base maritime est de permettre à la ressource de se reconstituer», souligne Louceny Camara.
Et de renchérir: «Ce repos biologique qui coïncide à la période de grande reproduction permettra aux différentes espèces de se régénérer et d’améliorer les indices d’abondance et des rendements des unités de pêche », a assuré Louceny Camara.
Poursuivant son intervention, il a indiqué que selon des résultats des travaux scientifiques réalisés par le Centre national des sciences halieutiques de Boussoura, il a été constaté ces dernières années une baisse des indices d’abondance des principales espèces de poissons comme les crevettes et les céphalopodes: « La chute des embarcations journalière artisanale de pêches à été également constatée par les pêcheurs artisans de Guinée. Cette situation est le résultat de la “surexploitation des ressources” qui a eu pour conséquence, “une baisse de rentabilité des unités de pêche, la diminution de l’approvisionnement du marché national en poisson, l’appauvrissement des communautés des pêcheurs, la diminution de la contribution du secteur de la pêche à l’économie nationale, et l’accroissement des activités de pêche illicite non déclarées et non réglementées », déplore-t-il.
Ibrahima Sory Bah pour Afrinews
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