Guinée: ‘’Nous voulons faire la politique des mains propres’’, dixit Dr Abdoulaye DIALLO

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Conakry- Les responsables du Parti Mouvement pour la Solidarité et le Développement (M.S.D.) du richissime homme d’affaire Mamadou Oury Diallo dit ‘’Diallo Sadakaadji’’ étaient devant la presse ce lundi matin à la maison commune des journalistes à Coléah. Il était question pour ces cadres de procéder au lancement officiel des activités du parti, a constaté sur place votre quotidien en ligne Afrinews.org.

Dans son intervention, le secrétaire général du parti, Dr Abdoulaye DIALLO, est revenu sur l’historique du Parti MSD et le choix porté sur l’homme d’affaire guinéen Diallo Sadakaadji. «
Après la création du Parti en 2011, le conseil national du parti s’est tenu le 07 juin dernier.
Et c’est à cette occasion qu’Amadou Oury Diallo ‘’ Sadakadji’’ a été porté à la tête du parti» fera t-il savoir.

« Notre parti est un parti conservateur, qui est différent des autres partis. Notre objectif est de décomplexer les guinéens, leur sortir de l’ethnocentrisme. Nous voulons faire la politique des mains propres. Notre conviction c’est enrichir d’abord la population», affirme Abdoulaye Diallo.

Et de préciser que le MSD n’a aucune accointance politique quelconque avec le pouvoir, contrairement aux ‘’rumeurs’’. « Il n’existe aucun pacte entre le pouvoir en place et notre parti pour contrecarrer Cellou Dalein d’accéder au pouvoir », déclare-t-il.

Pour terminer, il a précisé que le MSD n’a aucun lien avec l’UFDG qui est un parti libéral, à plus forte raison le RPG qui est un parti socialiste. « C’est des gens sans idéologie donc nous, nous avons l’ambition de développer ce pays. Nous avons l’éducation et la formation pour diriger ce pays et les autres n’en ont pas», affirme le secrétaire générale.

Interrogé sur la capacité intellectuelle de Sadakaadji a dirigé un parti politique ou une nation, le chargé de communication a répondu que contrairement aux autres pays, les intellectuels sont à la base du retard de la guinée. « On peut être intellectuel et ne pas être intelligent. Comme on peut aussi sortir de la Sorbonne et être médiocre”, rétorque Mountaga Baldé.

Nous y reviendrons

Ibrahima Sory Bah pour Afrinews
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