Conakry- C’est la confusion totale qui règne désormais autour de ce mouvement. A la télévision nationale, un groupe de syndicalistes a lu une déclaration suspendant le mot d’ordre de grève et demandant la reprise effective des cours dans les écoles à partir de ce lundi 04 décembre. Un communiqué aussitôt rejeté par le secrétaire adjoint du SLECG Aboubacar Soumah.
Entre les syndicalistes auteurs de la grève, tous ne semblent plus être dans la même logique. Pour preuve, certains parmi eux ont fait savoir à travers un communiqué diffusé à la télévision nationale que le mot d’ordre est suspendu. La désapprobation apportée par Aboubacar Soumah à cette déclaration indique que les syndicalistes n’ont plus la même position vis-à-vis de la grève. Selon une source digne de confiance, le secrétaire adjoint du SLECG a qualifié cet acte de certains de ses collègues d’un coup monté par le ministre de l’enseignement pré-universitaire. Selon lui, des sommes d’argent auraient été offertes à ces derniers pour se retirer du mouvement et diffuser un communiqué au nom du SLECG rassurant que la grève est suspendue. Bien que lâchés par une partie de sa base, Aboubacar Soumah ne s’avoue pas vaincu. D’après toujours la même source, il a réaffirmé que la grève continue. Avec cette division qui vient de s’instaurer entres les syndicalistes, bon nombre d’observateurs estiment que la grève n’aurait plus d’impacts.
Oury Nombokelen Bah pour Afrinews.org
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