Cellou Dalein Diallo: “Le défi ‘ Des élections crédibles !”

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Rien de ce qui se passe actuellement en Guinée ne rassure le chef de file de l’opposition quant aux prochaines échéances électorales. Entretien.
Qui est Cellou Dalein Diallo ‘

À 63 ans, Cellou Dalein Diallo, économiste, est le chef de file de l’opposition guinéenne avec son parti l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), dont il a pris les rênes en 2007.

Actuellement Député à la suite des élections législatives qui se sont déroulées en septembre 2013, scrutin au cours duquel l’UFDG a obtenu 37 sièges sur 114, il est parti pour briguer la candidature de son parti, voire de l’opposition, à la prochaine présidentielle qui devrait se dérouler à la fin de l’année 2015.
La plus grande longévité ministérielle de la IIe République

De juillet 1996 à avril 2006, Cellou Dalein Diallo a occupé tour à tour les postes de ministre des Transports, des Télécommunications et de l’Environnement, de ministre de l’Équipement (Transport, Travaux publics, Télécommunications et Environnement), de ministre des Travaux publics et des Transports, de ministre de la Pêche et de l’Aquaculture et, enfin, de Premier ministre de décembre 2004 à avril 2006.
Le chemin vers la présidentielle perdue de 2010

Il est présent au stade du 28-septembre en 2009. Blessé lors du massacre qui a eu lieu à cette même date, il se rétablit et se porte candidat à l’élection présidentielle de l’année suivante. Arrivé en tête au premier tour avec 43,69 % des voix, devant Alpha Condé et 22 autres candidats, il s’incline au second avec 47,48 % des voix dans des élections qui ont connu de nombreuses violences.
Les craintes pour la prochaine présidentielle

Cellou Dalein Diallo craint plus que tout “une mascarade électorale”. “Le défi, dit-il, est d’organiser des élections transparentes.” Et de pointer du doigt l’inorganisation autour de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) ainsi que la situation actuelle dont il dit qu’elle menace l’unité nationale, entre répressions des militants de l’opposition, mise en avant des origines ethniques, refus d’observateurs internationaux lors des scrutins… Pour éviter de futures violences et contestations électorales, il prévient et lance un appel à la communauté internationale pour que soit évité le scénario trouble de 2010.

Source: lepoint.fr




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